L’ère de la dentisterie numérique a commencé il y a plusieurs années lorsque les laboratoires dentaires ont intégré des systèmes de CFAO dans leurs processus. Mais ce n’était que le début d’une révolution qui a littéralement explosé avec l’adoption des premières imprimantes 3D.

La fabrication additive a fait progresser la numérisation du flux de travail du laboratoire, en améliorant l’efficacité et la precision, et en ouvrant la voie à de nouvelles applications révolutionnaires telles que les aligneurs transparents, ce qui était irréalisable avec les méthodes de fabrication traditionnelles.

Les imprimantes 3D que l’on trouve dans les laboratoires dentaires sont de trois types : DLP®, SLA et Material Jetting.

Bien que chacune de ces technologies puisse répondre à des besoins spécifiques différents, il est vrai que pour des résultats précis, rapides et cohérents, la technologie DLP® est clairement celle qui l’emporte. Voyons pourquoi et comment.


Les avantages de DLP® par rapport à SLA (et Material Jetting)

  1. Une plus grande résolution des détails : selon le DLP® utilisé, la caractéristique imprimable minimale peut être aussi petite que 40µm, alors qu’avec le SLA la moyenne se situe entre 120µm et 180µm, une valeur liée à la taille du spot du faisceau laser.
    Et même s’il est théoriquement possible d’atteindre des tailles de faisceau plus petites, l’augmentation drastique du temps d’impression n’en fait pas une option viable.
  2. Plus grande précision : il convient de ne pas confondre les concepts de résolution et de précision, même s’ils sont d’une certaine manière liés. La résolution est la plus petite taille de caractéristique qui peut être atteinte, tandis que la précision est le degré de proximité de la mesure par rapport à la valeur réelle.
    Par exemple, vous pouvez avoir une imprimante avec une résolution très élevée, mais une précision médiocre. Cela signifie que vos pièces seront lisses et détaillées, mais totalement décalées en termes de taille, d’échelle et de forme par rapport au fichier STL d’origine.
    Néanmoins, en ce qui concerne les tolérances des pièces imprimées, la DLP® l’emporte sur la SLA, y compris en termes de précision.
  3. Il s’agit d’une technologie d’impression 3D plus rapide, grâce à l’énergie élevée délivrée aux résines (par rapport au LCD) et à l’absence de dépendance vis-à-vis de la taille de la géométrie de la pièce (par rapport au SLA).
    Pour chaque couche, l’UV DLP® projette des images à haute intensité de la tranche complète de l’objet que vous imprimez, alors qu’avec le SLA, le laser doit « peindre » la section de l’objet, littéralement comme vous le feriez avec un marqueur sur une feuille de papier. Ainsi, les géométries plus grandes nécessitent plus de temps, alors qu’avec les DLP®, la taille de la pièce n’affecte pas la vitesse d’impression.
  4. Des supports moins chers : Par rapport à la technologie de projection de matériau, la quantité et le coût du matériau nécessaire pour le support passent de zéro à une fraction.
  5. Fiabilité : Les solutions DLP® sont généralement plus fiables que les solutions laser+galvanomètre, elles ne souffrent pas de problèmes de colmatage des têtes d’impression (les têtes d’impression sont utilisées dans la technologie de projection) et ne présentent pas de perte de précision au fil du temps.
  6. Prix d’achat : Les DLP® industriels sont généralement moins chers que les SLA industriels.